L’avortement fait couler beaucoup d’encre et de salive dans certains pays, surtout sur le plan de la religion et de l’éthique. Il s’agit alors d’un sujet délicat et assez sensible. Toutefois, dans bien des cas, l’avortement s’avère indispensable pour certaines femmes. Mais certaines femmes ont du mal à accéder à cette procédure ou solution médicale parce que sans ressources financières. Découvrons dans cet article les solutions possibles en cas d’avortement sans ressources financières.
Quand peut-on faire recours légalement à un avortement (IVG) ?
Lorsque la femme se trouve confrontée à une grossesse non désirée, la loi lui offre la possibilité de recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette IVG ou avortement volontaire de la grossesse peut survenir dans d’autres cas tels que :
- les risques sanitaires : lorsque la grossesse est à risque et peut menacer l’intégrité physique et morale de la femme ;
- les cas d’inceste et de viol : lorsque la grossesse provient d’une relation incestueuse ou d’un cas de viol ;
- la situation économique et sociale de la femme : dans certains cas où la femme a du mal à survenir à ses besoins, elle aura également du mal à prendre en charge efficacement la grossesse et à la fin survenir aux besoins de l’enfant qui naîtra.
Dans l’un ou l’autre de ces cas, en plus encore dans le dernier cas, la femme peut manquer de ressources financières pour faire face rapidement au frais liés à la procédure médicale d’interruption de grossesse. Il faut alors trouver des solutions pour aider ces femmes à bénéficier de cet acte médical indispensable pour leur épanouissement et qui doit se dérouler avant une certaine période.
Les cliniques à but non lucratif
L’une des solutions qui peut aider les femmes sans ressources financières et qui doivent subir une IVG ou un avortement sont les cliniques d’avortement à vocation sociales. Encore appelées cliniques à but non lucratif, ses centres médicaux ou entreprises médicales, offrent des services d’avortement gratuits ou à moindre coût aux femmes sans ressources financières.
Mais comment y arrivent-elles ? En effet, les cliniques à vocation sociale sont généralement soutenues par des organismes ou organisations spécialisés dans la santé de la reproduction. Plus précisément la santé de la mère et de l’enfant. Ces organisations, elles aussi à but non lucratif, mettent à la disposition des cliniques des fonds destinés à accompagner les femmes dans le besoin. L’objectif de ces associations ou organisations est de garantir aux femmes, un accès sans conditions à des services de santé de reproduction de qualité.
Avortement sans ressources financières : les aides financières
Une solution pour accompagner les femmes sans ressources financières et sans carte de paiement PCS, mais qui doivent bénéficier d’un avortement, est de leur apporter directement l’aide financière, c’est-à-dire l’argent dont elles ont besoin.
À l’instar des cliniques d’avortement à vocation sociale, d’autres organismes offrent ce soutien financier aux femmes. En effet, ces organismes ou associations offrent à la patiente une aide financière qui couvre soit la totalité ou une partie des frais liés à l’avortement. Ces aides financières permettent aussi d’assurer les autres dépenses post-avortement pour le bien-être médical de la femme.
